La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont décidé, ce mercredi 6 juillet d’un cessez-le-feu immédiat dans l’Est de la RDC.
D’après l’agence de presse Angolaise (Angop), la décision a été annoncée par le président angolais, João Lourenço, à la fin du sommet tripartite, qui visait à régler le conflit armé dans l’Est de la RDC, en proie aux conflits armés. Une situation qui a forcé le déplacement de milliers de personnes dans le Nord-Kivu.
Dans le cadre du mini-sommet tripartite, note l’Angop, qui s’est déroulé dans la capitale angolaise sous la médiation du président João Lourenço, les parties se sont également entendues sur le retrait immédiat des positions occupées par le M23 dans l’Est de la RDC.
« Je suis heureux d’annoncer que nous avons fait des progrès, puisque nous avons convenu d’un cessez-le-feu », a annoncé le Chef de l’Etat angolais à l’issue de la rencontre.
João Lourenço a déclaré que les parties ont également décidé de créer un mécanisme d’observation « ad-hoc » qui aura à sa tête un officier général angolais.
Il a ajouté que ledit mécanisme sera en vigueur simultanément avec un autre existant au niveau de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL).
En outre, a poursuivi le président angolais, il a été convenu de tenir une réunion de la commission mixte RDC et Rwanda, à Luanda, mardi prochain (12).
Concernant le sommet, le Chef de l’Etat angolais a déclaré qu’« il y avait une entente parfaite » entre les trois présidents.
L’escalade de tension actuelle est due à la résurgence du groupe M23 (Mouvement du 23 mars), une milice armée qui s’est opposée en 2012 au gouvernement congolais et a généré un violent conflit dans cette région.
En mars de l’année en cours (2022), la RDC a accusé le gouvernement rwandais d’envoyer des soldats des forces spéciales sur le territoire congolais. Ce que Kigali a toujours démenti.