Dans une vidéo postée sur le compte Tweeter de l’Assemblée nationale, le président de cette institution, Christophe Mboso, assure qu’«il n’y a pas de forcing » dans la désignation des membres du bureau et de la plénière de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Il réagissait ainsi aux critiques notamment de l’opposition sur ce processus.
« Tout marche bien. Ceux qui parlent de forcing, il n’y en a pas », indique M. Mboso, dans cette vidéo où il apparait à côté de son homologue du Sénat, Modeste Bahati. Il a poursuivi en ces termes :
« Les composantes, reconnues par la loi et qui ont obtenu un quota pour désigner leurs membres au sein de la Commission électorale nationale indépendante, nous leur avons demandé de déposer les dossiers. C’est ce qui est en train d’être fait en commission. Quant aux composantes qui n’ont pas déposé les dossiers de leurs délégués, leur quota restera vacant ».
Il rappelle avoir accordé deux délais supplémentaires aux leaders confessions religieuses pour trouver un consensus autour d’un candidat à la présidence de la CENI. « Ils vont se concerter. Certainement, le saint esprit va les inspirer et qu’ils arriveront à une solution », espère-t-il.
Christophe Mboso réagissait ainsi notammentt à la position du Front commun pour le Congo (FCC), qui a décliné sa participation à la commission paritaire, instituée au sein de l’Assemblée nationale pour examiner les délégués de différentes composantes à la CENI. Cette plateforme estime qu’aucun consensus n’a été trouvé entre les composantes. « En instituant la commission paritaire sur la CENI Christophe Mboso fait du forcing contre l’article 12 de la loi sur la centrale électorale », avait affirmé Ferdinand Kambere, cadre du FCC.
Sur la même lancée, la présidence de la plateforme des confessions religieuses, « représentée par la CENCO et l’ECC, respectueuse de la Constitution et des lois de la République démocratique du Congo, ne se sent pas concernée par une telle démarche ».