Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso confirme sans doute la tenue des élections en 2023 en République démocratique du Congo. Il l’a dit à la presse lors de la sortie d’une réunion tenue ce mardi 31 août dernier à Kinshasa avec le président du sénat, Bahati Lukwebo. Occasion pour Mboso d’appeler la Commission électorale nationale indépendante, CENI à combler le retard connu dans le processus de désignation de ses animateurs.
« Nous devons aller plus vite possible parce que nous avons un retard et il faut combler ce retard. (…) Nous, nous voulons que les élections se tiennent en 2032 », a indiqué le président de l’Assemblée nationale.
À lui d’ajouter que la nouvelle équipe de la CENI qui sera mise en place devra travailler d’arrache-pied pour que cette échéance soit respectée.
À cette même occasion, Christophe Mboso a annoncé pour bientôt la convocation de la plénière d’entérinement de nouveaux animateurs de la Commission électorale nationale indépendante en RDC.
En somme, c’est la première fois que les catholiques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et les protestants de l’Église du Christ au Congo (ECC) sont sur la même ligne à l’étape de la désignation des membres de la Céni.
Les deux principales confessions religieuses ne cachent pas leur hostilité à la candidature annoncée de Denis Kadima, jugé trop proche de Félix Tshisekedi, ce que le directeur exécutif de l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique a toujours démenti.
Cedernier est le candidat de l’Église kimbanguiste et semble également bénéficier, a minima, du soutien des Églises du réveil.
Rédaction