Exiger une justice équitable à l’égard du meurtre de la journaliste Christine Kitoko Safi de vision Shala Kamitugmarche pacifique organisée ce mercredi 26 janvier 2022 à Bukavu par des professionnels des médias et ONG de défense des droits humains.
Vêtus en noire, les manifestants portés des calicots à la main sous lesquels ont prouvé lire des messages d’indignation et de réclamation d’une justice équitable, dont « un bon mari ne tape pas sa femme », « halt aux violences conjugales » etc.
D’après le mémorandum lu devant des autorités compétentes, des journalistes et défenseurs des droits humains ont exigé qu’ils soient protégés contre des abus tel que garantis par les instruments juridiques congolais et internationaux.
« Des organisations des DDH et médias signataires rappellent que pour la paix et la sécurité de la femme, la RDC a ratifié plusieurs textes et instruments juridiques internationaux parmi lesquels la déclaration universelle des droits de l’homme, la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme, la résolution 1325 et le protocole de Maputo, la déclaration de Kampala sans oublier la politique de la tolérance zéro contre les violences basées sur le genre proclamée par le Chef de l’Etat et ceci aux côtés de toutes les lois nationales. Ce qui signifie qu’on ne devrait plus assister impuissamment aux violences domestiques et conjugales faites à l’égard des femmes », lit-on dans ce mémorandum présenté par Madame Solange Lwashiga, coordonnatrice de Caucus des femmes.
De son côté, Vision Shala, à travers son Directeur Justin Kyanga, se dit reconnaissant du soutien dont font montre les journalistes et les organisations des droits humains et des femmes dans cette lutte qui vise l’obtention d’une justice équitable à l’égard de leur consœur.
« Vision Shala dit merci à tous les journalistes qui se sont déplacés pour honorer la mémoire de notre consœur en réclamant notamment une juste équitable, une justice de qualité afin que les préjudices puissent être réparés. C’est vrai que la consœur n’est plus de ce monde mais elle a laissé une une orpheline de deux ans », a déclaré Monsieur Justin Kyanga.
À cette occasion, des autorités compétentes ont promis d’accompagner cette lutte qui milite pour la cause de la victime Charline Kitoko.
Cette marche est partie du bureau de l’Association des Femmes des Médias jusqu’au gouvernorat de province, palais de justice et l’Assemblée provinciale, où le mémorandum a été lu et déposé.
En rappel, la journaliste Charline Kitoko Safi, est décédée suite aux coups et blessures administrés par son époux en date du 05 janvier dernier à Mwenga.