Tout est parti de la fusillade survenu dimanche au poste frontalier de Kasindi, où des casques bleus, de retour de congé, ont ouvert le feu, causant mort d’hommes et des blessés graves.
Des jeunes venus majoritairement de la partie Ouest de la ville s’étaient rassemblés aux stades de Kanzuli et de Kalinda, avant de descendre dans les rues et d’y ériger des barricades.
Toutefois, un dispositif sécuritaire des forces de l’ordre est mis en place pour empêcher toute éventualité de dérapage de la part des manifestants.
Ces activités de colère ont eu lieu un jour seulement après que la vie a repris son cours normal dans la ville de Beni qui sortait de 3 autres jours de manifestations anti-MONUSCO.
Le Secrétaire général de l’ONU se dit « outré de l’incident grave survenu » à Kasindi (Nord-Kivu), à la frontière entre la RDC et l’Ouganda, durant lequel des militaires de la force de la MONUSCO ont ouvert le feu.
Il est à la fois profondément attristé et consterné de la perte en vie humaine et des blessés graves causé par cet incident.
Bien avant, la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Bitou Keita, a assuré que les auteurs de cette fusillade sont aux arrêts, en attendant les conclusions de l’enquête qui a d’ores et déjà commencé en collaboration avec les autorités congolaises.