La maison de télécommunication Vodacom en RDC dénonce l’interpellation et la détention provisoire d’un de ses ingénieurs, Monsieur Patrick Mpenge pour des allégations de faits qu’elle juge non-infractionnelles. Vodacom l’a fait savoir dans un communiqué de presse que sudkivuinfos.com a consulté ce jeudi 17 Juin 2021.
À en croire ce document de la Presse, Monsieur Patrick Mpenge a été arrêté en date du 16 juin de l’année en cours, sur base d’une réquisition du Parquet Général près la Cour d’appel de la Gombe à Kinshasa.
« En effet, sur base d’une plainte de l’ARPTC (Autorité Régulation des postes et télécommunications du Congo), le Parquet Général près la Cour d’appel de la Gombe avait invité l’agent Patrick Mpenge sur base d’une Réquisition d’Information no 9205/ PG023/…d’avoir à comparaître devant lui et qui directement durant son audition, a vu l’officier du Ministère public muer cette RI en RMP », explique ce communiqué de presse.
La maison Vodacom RDC regrette le fait qu’en fin de journée, son haut cadre de l’opérateur s’est vu être mis sous arrêt provisoire (MAP) alors que selon Vodacom, aucune fuite ne pouvait être craint et que les conditions d’une détention préventive ne s’y prêtaient pas.
Tout en saluant la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, celle d’instaurer un état de droit au pays, Vodacom indique que la qualification des faits reprochés à son agent n’est même pas prévue par le Code Pénal Congolais.
« Les griefs mis à charge de Vodacom Congo au travers de cet agent seraient liés à des faits techniques relatifs au déroulement de la réouverture du système de facturation billing 2.1. du RAM. Ainsi, il lui est imputé des faits criminels n’étant pas de sa responsabilité individuelle, d’où la question qui se pose de savoir pourquoi cette invitation a été lancée à titre individuel. Par-là, le constat à faire est tout simplement l’emploi des méthodes d’intimidation ainsi que son corollaire d’arbitraire », révèle cette maison de télécommunication.
Pour faire face à cette situation, Vodacom en appelle à l’impartialité et au haut sens de responsabilité des autorités judiciaires, gouvernementales et du secteur des télécommunications en particulier, dont le Premier Ministre Sama Lukonde, le Ministre des PTNTIC, celui de la Justice, des Droits Humains et au Procureur Général de la République. Ceci afin de diligemment s’imprégner de cette situation qu’elle qualifie « arbitraire » et d’assurer la règle de droit, ainsi que le respect des droits humains.
En somme, Vodacom se tient depuis plus de 19 ans, au chevet du développement socio-économique de la RDC par ses multiples contributions à la stabilité du secteur des Télécoms, à l’expansion de la couverture téléphonique nationale, à la démocratisation de la téléphonie, à la transformation numérique du pays, au désenclavement des populations des zones rurales, à la promotion de l’éducation de qualité, à l’expansion de l’entreprenariat, à l’inclusion financière et à la dynamisation des échanges commerciaux via M-Pesa.
Rédaction