Lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, M. Tshisekedi a demandé à tous les ministres de prendre les mesures nécessaires susceptibles d’accroître la mobilisation des recettes de l’exercice en cours. Il s’est observé un faible taux de déclaration, lors de l’échéance fiscale du mois d’avril passé, en ce qui concerne la collecte de l’Impôt sur le Bénéfice et Profit (IBP).
Une source à la Direction générale des impôts, contactée par Tsieleka, nous a affirmé que les sociétés minières ont saboté l’échéance de l’IBP fixée au 28 avril dernier. Ces assujettis évoluant dans le secteur minier ont refusé de payer. La Direction générale des impôts n’a réalisé que 37 % des recettes alors que l’année, à la même période, la DGI avait réalisé 190 %.
M. Félix Tshisekedi a instruit le Ministre des Finances, avec l’appui de l’Inspection Générale des Finances, d’organiser et d’encadrer les opérations relatives au contrôle fiscal de l’exercice 2023 ainsi que celles de la taxation d’office des assujettis défaillants à la déclaration de l’Impôt sur le Bénéfice et Profit afin de recouvrer l’intégralité des droits dus à l’État pour l’échéance fiscale du 28 avril 2023.
« En décidant d’envoyer des missions de contrôle et ces entreprises vont devoir payer des pénalités. Il s’agit là d’un arrangement qui fera que les frais redressés seront payés par échéance. Ce qui aura certainement un impact sur les prévisions arrêtées par la DGI qui ne pourrait être irréalisables », nous révèle la même source.
Felix Tshisekedi a par ailleurs demandé aux membres du Gouvernement d’accorder plus de célérité dans la matérialisation des actes générateurs des recettes publiques prévues dans la Loi des finances 2023.