« Chaque belle image est une grande motivation pour moi. (…) Je suis folle de ma passion car il fait très beau derrière la caméra ». C’est en ces mots que Rachel Rugarabura Koko, Journaliste Reporter d’Image (JRI) et agent de l’association des femmes des médias, AFEM/Mama Radio en ville de Bukavu, a exprimé sa passion et son engagement dans la défense des droits humains par la photographie jadis réservé aux hommes.
Elle l’a fait savoir ce vendredi 11 Mars 2022 dans une foire des femmes des Médias, tenue à Bukavu dans la province du Sud-Kivu dans l’Est de RD Congo. Occasion pour elle de faire découvrir son parcours inédit dans le domaine de la presse et surtout de la photographie où les femmes sont souvent sous-représentées. Ainsi, Rachel Rugarabura Koko aka Panthère Noire constitue une nouvelle visibilité aux femmes photographes de la province, du pays (RDC) et du monde entier.
Un parcours radieux pour une carrière hors série
Après la troisième année de graduat à l’Université Évangélique en Afrique (UEA) dans la faculté des Sciences Économiques, Rachel Rugarabura Koko a décidé de suivre une formation en journalisme à l’école technique de Journalisme (ETJ) avant d’y passer son stage et ensuite recrutée dans la rédaction du journal jambordc.info de L’organisation Journaliste pour la promotion de la Démocratie et des droits humains (JPDDH).
Après la formation sur la prise des vues organisée par des journalistes allemands dont elle fût bénéficiaire, Panthère Noire découvre la beauté cachée derrière la caméra, ce qu’elle a utilisé pour exprimer ce que les autres ne voient pas en portant haut la voix des sans voix, dont les femmes marginalisées et les enfants en situation difficile.
De la plume à la photographie professionnelle
Embauchée par l’association des Femmes des Médias (AFEM), Rachel Rugarabura Koko a consacré son courage et sa passion à la photographie et à la conception des infographies pour passer des messages sur la promotion des droits de la femme et la lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre.
Comme toute rose au milieu des épines, cette référence de la photographie en RDC engagée pour les droits humains connait plusieurs défis dans l’exercice de son métier dont la discrimination de la part de ceux qui pensent que la femme ne peut pas mieux faire dans la photographie.
Malgré ces défis, Panthère Noire ne baisse pas ses bras et sort de l’ordinaire grâce à la production non seulement des articles mais aussi des plusieurs photos qui sont souvent utilisées par des grandes organisations pour la sensibilisation des masses sur différentes thématiques dont celle liée aux violences faites aux femmes.
Cette dame au courage hors série, invite ainsi d’autres femmes à suivre ses pas car la photographie n’est pas un métier réservé aux hommes seulement mais à tout le monde.
Rédaction