Dans un communiqué rendu public ce lundi 28 juin, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en République démocratique du Congo, Bintou Keïta, a condamne fermement l’explosion de bombes artisanales qui ont coûté la vie à un homme à Beni (Nord-Kivu).
Ces attaques lâches et cruelles visent à semer la terreur et la confusion au sein de la population civile, selon Bintou Keita. La cheffe de la MONUSCO se dit consternée par ces attaques contre les édifices religieux, qui constituent « une atteinte inacceptable » à la liberté de culte.
Elle rappelle que les lieux de culte sont des sanctuaires propices à la communion et à la paix et non des sites d’effusion de sang et de terreur.
Les auteurs de ces crimes, ajoute-elle, doivent être retrouvés et traduits devant les instances judiciaires.
Toutes les écoles et les marchés sont fermés depuis lundi 28 juin à Beni, sur décision de la mairie. Un couvre-feu a été instauré et tout rassemblement des personnes interdit. Ces mesures ont été prises pour faire face à la situation sécuritaire qui prévaut à Beni après l’explosion, dimanche, de deux bombes artisanales, l’une dans la paroisse catholique de Butsili et l’autre au quartier Mabakanga.