Au lendemain de l’arrêt en appel condamnant Vital Kamerhe, Président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) à 13 ans des travaux forcés, la direction politique de son parti sort enfin dans son silence. Occasion pour ce bureau de qualifier ce jugement d’injuste avant de condamner les irrégularités observées au cours de la procédure en appel.
La déclaration politique de l’UNC signée à Kinshasa ce 16 juin 2021 par le secrétaire général de l’UNC, Monsieur Billy Kambale, déplore le comportement des juges qui selon cette déclaration, dénotait déjà d’un intéressement certain dans cette affaire, sinon ajoute ce document, des injonctions des instances obscures continuellement communiquées en pleine audience et qui en perturbaient le déroulement.
Pour manifester son mécontentement, le Direction politique nationale de l’UNC a décidé dès ce mercredi 16 juin, à l’évaluation complaisante de l’accord de Nairobi et du partenariat politique au niveau de CACH que de l’Union sacrée de la Nation.
Pour tirer Vital Kamerhe de la prison, l’UNC s’ouvre déjà à tout partenariat politique dans le but d’obtenir la libération de son Président.
« (…) la Direction politique nationale recommande au gestionnaire du parti au quotidien d’étudier toutes les actions politiques conformes à la loi en vue d’un partenariat politique dans le cadre duquel le parti obtiendra à tout prix la libération du Président National l’honorable Vital Kamerhe », peut-on lire dans cette déclaration politique.
Disons que cette même direction politique de l’UNC a demandé à ses élus à tous les niveaux de suspendre les participations aux activités politiques du CACH et de l’Union sacrée de la nation ainsi que du groupe parlementaire CACH jusqu’à nouvel ordre.
Rédaction