Soixante-deux structures de la société civile invitent le Président de la République, Félix Tshisekedi, et les autres institutions à mettre à la disposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) des moyens conséquents pour la tenue des élections dans le délai constitutionnel.
Elles ont lancé cet appel, vendredi 18 mars, dans une déclaration commune.
« Nous appelons le Président de la République, le Premier ministre, et le parlement congolais à s’acquitter de leurs devoirs, en mettant à la disposition de la CENI tous les moyens nécessaires pour la réalisation de ses objectifs, considérant ce processus électoral [la RDC devra organiser les prochaines élections en 2023] comme une opportunité de rétablir la confiance entre toutes les parties prenantes », a déclaré Jérôme Bonso, d’Agir pour les élections transparentes et apaisées (AETA).
Parmi les 62 structures, il y a notamment :
Agir pour les élections transparentes et apaisées (AETA)
Lutte pour le Changement, Lucha
Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO).
« Il est important de relever l’urgence d’exécuter la feuille de route publiée récemment par la CENI, afin d’achever toutes les étapes nécessaires pour garantir le respect des délais, la transparence et la crédibilité des élections », souhaitent ces ONG.
Ces structures disent craindre que les prochaines élections nationales « ne posent également des problèmes si on ne fait pas attention. »
« Déjà des préparatifs initiaux ont été entachés d’irrégularités et de violation de procédure et tout sur fond de soupçons et corruption », poursuivent-elles.
Ces structures appellent la CENI « à respecter son engagement, à fonctionner de manière transparente, indépendante et inclusive. »