Au total, 518 messages des cas des violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG), c’est le nombre que le consortium « Femme au Fone » (FAF) a enregistré de juin à novembre 2021 en provenance des différents territoires du Sud-Kivu dont Kalehe, Walungu, Mwenga, Uvira, Kabare etc. ainsi que de la ville de Bukavu. Ce chiffre a été dévoilé ce vendredi 28 janvier 2022 au cours d’une conférence de presse tenue dans la ville de Bukavu.
D’après les données de FAF, 95 cas des violences domestiques ont été enregistrés par son système. Il s’agit des violences verbales, psychologiques, la privation de liberté, la maltraitance, la non-assistance en cas des maladies ainsi que et surtout des cas d’accusation de sorcellerie.
La documentation du consortium « Femme au Fone » indique aussi qu’il a reçu 51 cas des femmes battues, 31 cas des femmes violées, 10 cas des femmes lynchées, 7 cas des femmes enlevées et plusieurs autres cas d’arrestations arbitraires et la chasse des femmes dans leurs ménages.
Des responsables de FAF ont indiqué qu’une application dite « SOS Secours » a été mise sur pied pour contribuer à l’éradication de cette pratique dans les communautés du Sud-Kivu. Cette application permettra également à faire la géolocalisation des alertes reçus, faire la cartographie des zones à risque et disposer d’une base de données sur les violences sexuelles et basées sur le genre.
En somme, le projet « Femme au Fone » est mise en œuvre par un consortium de trois organisations dont l’Association des Femmes des Médias (AFEM), la Radio Maendeleo et la Synergie des femmes pour la Paix et la Réconciliation des Peuples des Grands Lacs d’Afrique (SPR). Il est appuyé financièrement par la Coopération Suédoise avec l’appui technique d’Internews.
Rédaction