Autre fois considérée comme grenier de la région des Grands Lacs avec une bonne production du riz, maïs, manioc, patates douces et plusieurs autre cultures vivrières ainsi que maraichère ; la plaine de la Ruzizi en province du Sud-Kivu se caractérise actuellement par la rareté des produits champêtres. Ce qui serait à la base de la perturbation du calendrier agricole. Dans une déclaration dont copie nous est parvenue, la maison Baraka/Minoterie de Kamanyola alerte sur des risques de sécheresse et appelle les différents intervenants dans ce secteur à intervenir pour prévenir la faim dans les années à venir.
D’après cette dernière, la minoterie de Kamanyola qui accompagne les agriculteurs dans la filière maïs et plusieurs autres ménages qui ne vivent que de l’agriculture vient de perdre plusieurs centaine d’hectares de maïs et autres cultures suite à l’absence des pluies.
De ce fait, comme planter un arbre c’est contribuer à la survie de la planète, la minoterie de Kamanyola lance un appel aux habitants et aux scientifiques pour prévenir le pire.
« Chers habitants de la plaine de la Ruzizi, arrêtons le déboisement et le feu de brousse. Chères organisations œuvrant dans le secteur agricole, mettez-vous au travail pour redonner le sourire aux ménages qui ne vivent que de l’agriculture en mettant à leurs dispositions des semences de qualité pendant la campagne agricoles prochaine ».
Notre source ajoute en appelant des scientifiques à se mettre autours d’une table et travailler sur un plan de reboisement et un plan d’irrigation adapter aux réalités de la plaine de la Ruzizi, pour lesquels ils pourront solliciter l’accompagnement des ministères de l’environnement et celui de l’agriculture et d’autres partenaires soucieux de la survie de la planète.
Rédaction